Centres d’appels: «Nous aurions pu recruter deux fois plus»
C’est l’un des secteurs qui souffrent le plus de la rareté des profils maîtrisant les langues et les soft skills. L’offshoring, notamment dans sa composante centres d’appels, est obligé de mettre les bouchées doubles pour attirer et garder les ressources compétentes. Selon Youssef Chraïbi, président de la Fédération marocaine de l’outsourcing, le secteur aurait pu employer deux fois plus de salariés, et gagner deux fois plus de revenus à l’export, si le vivier de jeunes employables était moins réduit. Les opérateurs sont obligés de chasser des profils ailleurs. 15% de leurs effectifs sont aujourd’hui originaires d’Afrique subsaharienne. Mais ils ont une autre bataille à gagner, celle de l’image.